Le feu et la glace chez Nothomb

Si vous avez qqc à dire là-dessus, et que ça ait + de succès que l'eau...

Un roman sur le feu : Péplum.
Un roman sur le sang qui est du feu : Attentat. A la fin, la glace de Sibérie.
Feu et glace dans Les Combustibles.
etc.

Je n'ai pas vu ces thèmes dans son oeuvre. Désolé. Rien à dire là-dessus.

oscar.de.jarjayes a écrit:

Je n'ai pas vu ces thèmes dans son oeuvre. Désolé. Rien à dire là-dessus.

Ah bon ?? J'étais sûre que ce sujet allait te plaire, vu ton texte sur un thème analogue.
Dans son oeuvre, ces thèmes existent. Rien que le mont Fuji est une alliance de neige et de feu puisque c'est un volcan enneigé.
J'ai pris "glace" dans son sens large, "feu" aussi.
On pourrait parler plus globalement de Froid et Chaud : là, il y aurait plus à dire sans doute.

Oui, ce sujet me plaît, en effet...
Le froid et le chaud dans l'oeuvre de Nothomb ? Hum... Oui, dans le dernier, quoique le côté "chaud" du volcan est un peu occulté, complètement même. La chaleur du machin brûlant où elle se réchauffe... Un peu comme dans Les combustibles, le feu est toujours là pour lutter contre le froid.
Le fantasme de la jeune fille qui meurt de froid et qu'elle réchauffe, c'est délicieux, ça... C'est dans quoi déjà ? Ah oui, ça c'était bien... Surtout que ça m'a rappellé que lorsque j'étais plus jeune, j'avais le même fantasme, et ce ne serait jamais remonté à la surface si je ne l'avait pas lu noir sur blanc.

Pour le feu, à part les Combustibles, je ne vois pas grand chose. Peut-être dans Acide sulfurique ???

Par contre, en ce qui concerne la glace, le motif de la neige est récurrent. Vous avez déjà cité plusieurs éléments. J'ajoute seulement (pour le moment) que le nom de Fubuki Mori signifie "tempête de neige" et qu'Amélie san s'extasie sur ce prénom dans [/i]Stupeur et tremblements[i].

Et les passages de neige et de froid intense :
dans Robert des noms propres, quand elle se fait enterrer sous la neige, les cristaux de glace ;
dans Ni d'Eve ni d'Adam, gelée, pleine de froid, elle se réfugie dans une cabane et se plaque contre le poêle brûlant ;
l'épisode du bain chaud à l'hôtel dans le paysage de neige.

claire boitel a écrit:

Et les passages de neige et de froid intense :
dans Robert des noms propres, quand elle se fait enterrer sous la neige, les cristaux de glace ;
dans Ni d'Eve ni d'Adam, gelée, pleine de froid, elle se réfugie dans une cabane et se plaque contre le poêle brûlant ;
l'épisode du bain chaud à l'hôtel dans le paysage de neige.

Tes exemples me font penser que la question de la température de l'eau est souvent importante. Quand Tach décrit à Nina la dernière journée de Léopoldine, il parle des lèvres bleues de sa cousine qui avait du mal à entrer dans l'eau très froide de l'étang.
Dans Les Catilinaires, Emile évoque aussi les douches qu'il prenait avec Juliette et le fait qu'il était responsable du réglage de la température de l'eau.