«J'ai tué Anémie Lothomb»

Nous voilà face à un aigri, qui n'a pas rencontré le même succès qu'amélie.
Du coup il s'en prend à elle, histoire de faire polémique, et surtout de faire parler de lui.
Il espère que tous ses lecteurs vont lire "j'ai tué anémie lothomb", et qu'il deviendra pour la première fois de sa vie best seller.
C'est tellement facile de jouer les grands littéraires incompris, et de critiquer ceux qui ont du succès.
Personellement, je pense que les auteurs qui ont du succès, sont ceux qui savent toucher leurs lecteurs. Et quand on sait toucher ses lecteurs, alors on a un minmum de talent.

Chocobo a écrit:

Nous voilà face à un aigri, qui n'a pas rencontré le même succès qu'amélie.
Du coup il s'en prend à elle, histoire de faire polémique, et surtout de faire parler de lui.
Il espère que tous ses lecteurs vont lire "j'ai tué anémie lothomb", et qu'il deviendra pour la première fois de sa vie best seller.
C'est tellement facile de jouer les grands littéraires incompris, et de critiquer ceux qui ont du succès.
Personellement, je pense que les auteurs qui ont du succès, sont ceux qui savent toucher leurs lecteurs. Et quand on sait toucher ses lecteurs, alors on a un minmum de talent.

bien dit! De toute manière Amélie a déjà fait l'objet d'une thèse si je ne m'abuse, c'est son anémie qu'on oubliera dès demain.

Ayant été à Metz ce vendredi matin afin d'acheter ma place au concert de Mylène Farmer au Galaxie d'Amnéville le 17 juin 2009, j'ai eu du temps d'aller dans la section libre...
Benh vous savez quoi?
Je n'ai pas vu un seul exemplaire de cet individu sans intérêt!!!!!

Tom a écrit:

Pour la comparaison, je pensais à Jean Pierre Koff... Pour le bon plat, imagine qu'on te présente quelque chose comme étant succulent et que ladite chose se révèle exécrable que fais-tu?

Dès que je vois un Nothomb je me dis que c'est du chocolat pour l'esprit mais là...

Je trouve ce relativisme un peu naïf : il y a bien des auteurs meilleurs que d'autres, il en va de même pour les livres.

C'est juste l'expression qui me semblait un peu...comment dire...contradictoire.
Si tu penses qu'un plat qui n'est pas à ton goût c'est de la merde libre à toi.
Je disais juste que de mon point de vue si quelque chose ne me plaît pas je ne vais pas forcément en conclure que c'est de la merde. Ce n'est pas à mon goût, point-barre. Je ne détiens pas le monopole du "bon goût" si tu veux, c'est en somme ce que je cherchais à exprimer.
Que cela te paraisse un peu naïf je peux le concevoir.
Je ne le vois pas ainsi, mais qu'importe.

Il me semble que pour critiquer ce fameux bouquin, de cet être "aigri" comme vous dîtes, il faudrait l'avoir lu préalablement. Je ne l'ai pas lu moi-même, alors je n'ose m'avancer. Si l'un d'entre vous le lit il nous fera part je l'espère de sa vision des choses, post-lecture, si j'ose dire.

"C'est juste l'expression qui me semblait un peu...comment dire...contradictoire."

Bah dans ma tête le plat est bon s'il a une belle gueule jusqu'à ce que je me rende compte qu'il est dégueu en le goutant. Il y avait deux temps dans ma réflexion : celui de la présentation et celui de la lecture. Tout ça pour dire que j'ai eu le sentiment de m'être fait avoir. Et puis le "C'EST DE LA MERDE !" relevait de la drôlerie ( j'aurais imité Jean Pierre Koff à l'oral).

J'ai compris ce que tu voulais dire par cette phrase. Je relevais juste ce qui me semblait être une figure de style (mais je ne sais plus le nom qu'elle porte).
Il m'a semblé que c'était comme si tu avais écrit par exemple : "Dimanche j'ai mangé un très bon plat. Un sandre au beurre blanc. Mais il n'était pas bon du tout !".

Bref n'en parlons plus. Comme j'avais dit c'était pour plaisanter que je relevai ceci. Pour faire ma chieuse, pour discutailler ce qui ne méritait pas de l'être, pour faire du hors-sujet au final !!

PS : je vois très bien JP Koff prononcer cette fameuse phrase, et à vrai dire dans un échange "en live" j'aurais sans doute apprécié à sa juste valeur le sens de ta déclaration. Il manque de bonnes rigolades, et le côté "je ne me prends pas au sérieux" dans les échanges écrits (la preuve, c'est que je n'avais pas saisi. Merci d'avoir reprécisé - surtout pour ta référence à JPK, qui il est vrai est bien drôle).

Quiforka a écrit:

J'ai compris ce que tu voulais dire par cette phrase. Je relevais juste ce qui me semblait être une figure de style (mais je ne sais plus le nom qu'elle porte).
Il m'a semblé que c'était comme si tu avais écrit par exemple : "Dimanche j'ai mangé un très bon plat. Un sandre au beurre blanc. Mais il n'était pas bon du tout !".

Tu dois penser à l'oxymore, figure de style où on lie deux mots contradictoires. L'exemple le plus fameux étant "la claire obscurité".

Ben voilà je vais commencer à laisser des posts dans le forum grâce à toi.

Hé hé Warrior Comme quoi "nous saffons les moyens de fous faire parler !!!" (enfin poster !!).

Tu as oublié le "Ach"

Quand a ce livre, il me semble que le simple fait de considérer Nothomb comme un sous écrivain, au mépris de ses évidentes qualités d'écritures, d'une érudition qui éclate dans presque tout ses livres, de son succès public et critique (car je n'ai jamais eut l'impression que Nothomb se faisait assassiner) ainsi que des nombreux prix qu'elle a gagner (dont le grand prix de l'académie française ce qui est quand même non négligeable), et bien le simple de passer outre tout cela suffit a le décrédibiliser.

Imaginez un instant la stupeur (et les tremblements…) des adeptes de la célèbre romancière qui accouche d’un roman tant attendu chaque année, de celle qui déchaîne les critiques et les passions. Oui, on a tué Amélie Nothomb !

Du moins, c’est le propos du coupable de cette infamie, Jean-Pierre Gattégno, auteur de nombreux polars psychologiques (Mortel transfert, entre autres, adapté à l’écran en 2000) dans J’ai tué Anémie Lothomb , qui a osé s’en prendre à la charismatique-gothique écrivaine populaire.
Le récit qu’il nous offre exécute Amélie Nothomb sur une route déserte. C’est son amant japonais qui a commis l’irréparable, le peuple est en alerte : la prêtresse a disparu, et c’est Antoine, un romancier désabusé, méconnu du grand public et ignoré des médias qui a mis la main sur son cadavre…Est-ce enfin l’occasion pour lui de sortir de l’anonymat ?

Jean-Pierre Gattégno parsème son roman de personnages publics bien camouflés (mais qui est donc cette Margarine Pingeot ? et qui se cache derrière ce nom étrange de « Houellebegbedecq ?) et soulève, par le truchement de l’humour et de la satire, la question de la frontière, maintes fois dénoncée, qui scinde talent et notoriété…


J’ai tué Amélie Nothomb , un roman de Jean-Pierre Gattégno, éditions Calman-Lévy.


Source : http://www.holala.ch/culture/4733.html[list][*]

Mais quelle raclure ce Jean-Pierre Gattégno, car non content de montrer une totale insensibilité à son oeuvre en sous entendant une littérature "guimauve et bluette", il ne produit que de la boue en puissance

"elle ne va pas durer", ben au moins elle a commencé, et contrairement à ce misérable frustré, elle ne gagne pas sa vie en se nourrissant du succès des autres, une niaiserie que seul un raté comme Jean-Pierre Gattégno pouvait avoir la bassesse d'esprit de mettre en oeuvre, à défaut d'avoir du fond.

Car du fond c'est tout ce qu'il lui manque, rien qu'au titre on comprend vite qu'il utilise toutes les ficelles marketing en désespoire de cause, Gattégno: tu n'es qu'un vide intersidéral que tu combles lamentablement à coup de frustration mal digérée car le processus de notoriété que tu blasphèmes, tu t'y fourvoie comme un porc dans la fange, s'il y a bien quelqu'un qu'on oubliera, c'est toi, d'ailleurs ça a déjà commencée: elle ne t'as pas répondu.

Ce qui me gêne dans ce bouquin (je parle de manière globale car je ne l'ai pas lu, mais j'aimerais bien), c'est le fait qu'il s'adresse de façon transparente à Amélie Nothomb; ça fait un peu règlement de compte, quand même, et je trouve un peu facile après de venir dire qu'il n'attaque pas spécialement AN .
Cela dit, Jean, je te trouve bien virulent...! J'ignore le contenu du livre mais tout cet effet d'extrême médiatisation autour de certains écrivains peut agacer d'autres écrivains qui ont moins de chance, non ? Auquel cas, je comprendrais mieux le livre de Gattégno. Je ne vois pas forcément ça comme une preuve de jalousie mais plutôt un sentiment d'injustice...Tu l'as lu ce livre, Jean ? Si oui, tu pourrais nous recopier les extraits qui t'ont déplu ? Merci

Je n'ai lu que le premier chapitre de ce livre (disponible sur le net, la suite il faut l'acheter ^^).

Si l'auteur ne souhaitait que dénoncer un phénomène qui existe bel et bien (la sur-médiatisation de certains auteurs et la sous-médiatisation d'autres), c'est une excellente chose. Mais je ne vois pas en quoi il faut se focaliser sur un auteur en particulier, ici Amélie (qui est certes un excellent exemple de ce que l'on appelle "écrivain rock star").
Bref, dénonciation: oui. Règlement de compte: non.

Aller prétendre qu'il n'y a rien de personnel ou quoi que ce soit, je trouve ça déplacé.
Et puis, qui est-il pour aller juger de la qualité des livres d'Amélie? Et pour dire que ça ne durera pas? Ca fait tout de même 17 ans que ça dure, dont 10 années sous le titre de best-seller... pas si mal pour qqun qui ne sait pas écrire

Pour ceux qui n'en ont pas lu une ligne et qui se demandent peut-être si il y a réellement une attaque personnelle dans ce livre, voici un extrait:

« Mais l'auteur le plus entouré était sans conteste Anémie Lothomb; le récit de ses amourettes au pays du Soleil-Levant faisait un tabac, tout le monde voulait savoir ce qu'elle avait fait - ou plutôt ce qu'elle n'avait pas fait - avec Sun Si, son soupirant japonais qui se tenait à ses côtés comme pour témoigner de la véracité du récit. Elle dédicaçait à tour de bras, sa file d'attente passait devant les stands des autres auteurs auxquels personne ne prêtait attention. »
L’auteur fait ici ouvertement allusion au récent livre d’Amélie Nothomb intitulé Ni d’Eve ni d’Adam . Il se présente donc, non pas seulement en critique d’un système de starisation ou de best-sellerisation, mais bien en juge de la qualité ou de l’intérêt de l’ouvrage d’un autre auteur.

Hirondelle a écrit:

Je n'ai lu que le premier chapitre de ce livre (disponible sur le net, la suite il faut l'acheter ^^).

Si l'auteur ne souhaitait que dénoncer un phénomène qui existe bel et bien (la sur-médiatisation de certains auteurs et la sous-médiatisation d'autres), c'est une excellente chose. Mais je ne vois pas en quoi il faut se focaliser sur un auteur en particulier, ici Amélie (qui est certes un excellent exemple de ce que l'on appelle "écrivain rock star").
Bref, dénonciation: oui. Règlement de compte: non.

Mh oui mais tu l'as dit toi-même : il la vise personnellement (et avec intensité, en plus...) et prétend qu'il n'y a rien de personnel. Je trouve la première phrase du chapitre particulièrement dure . Qu'elle dure dans le paysage littéraire, ça c'est incontestable; mais il faut reconnaître qu'elle n'a pas gardé tous ses lecteurs de la première heure, et même les critiques sont loin d'être unanimes tous les ans. C'est peut-être aussi ce qu'il dénonce, ce serait une sorte de mise en garde...

Madame Musquin a écrit:

Qu'elle dure dans le paysage littéraire, ça c'est incontestable; mais il faut reconnaître qu'elle n'a pas gardé tous ses lecteurs de la première heure, et même les critiques sont loin d'être unanimes tous les ans. C'est peut-être aussi ce qu'il dénonce, ce serait une sorte de mise en garde...

Je ne vois pas bien ce que ça vient faire là-dedans Ce que tu fais là, c'est une critique de la carrière d'Amélie, ce qui n'était pas du tout mon propos et ce que je dénonçais, au contraire. Le sujet était me semble-t-il le contenu du livre de Gattégno et le fait qu'il attaque personnellement Amélie. Aussi, je ne comprends pas bien ton propos

Oui, je sais bien que c'est ce que tu défendais ; j'essayais juste de comprendre le choix de l'auteur en écrivant ce livre...D'accord, il critique Amélie, mais il n'est pas forcément un grand méchant pour autant, et il a peut-être des raisons, même si sa démarche n'est pas très subtile. C'est ce que je tentais maladroitement de dire, en gros.

ha ok ok mea culpa je n'avais pas bien compris

Je ne pense pas en effet qu'il soit un grand méchant, je te rejoins donc sur ce point. Et c'est certain que le monde éditorial n'est pas des plus tendres, spécifiquement lorsqu'il est lié au monde médiatique. Et à ce sujet, je suis d'accord avec cet auteur. Il est nécessaire de dénoncer tout ce système.

Ce que je condamne, par contre, c'est le fait de s'attaquer à un auteur en particulier en critiquant ouvertement son oeuvre et en jugeant son talent. Mon avis aurait été le même s'il avait jeté ses foudres sur un autre auteur qu'Amélie, je tiens à le préciser

Il aurai très bien pu créer des personnages totalement fictifs pour faire cette même critique du système. Mais bien sûr, il n'aurait pas eu autant d'écho, on n'aurait pas parlé autant de son livre... Donc il condamne des pratiques auxquelles il recourt ce monsieur me semble-t-il

Madame Musquin a écrit:

sylbao a écrit:

On proclame son déclin chaque année, on s'insurge contre un livre pourri chaque année, et chaque année on se met le doigt dans l'œil...

Ecrire tout un roman
dans le but d'un coup
marketing, vraiment,
je doute...

Euh, c'est ironique ?

Elle reste toujours en tête des ventes, mais j'ai eu l'occasion de me rendre compte que les fans de la première heure n'étaient plus tous au rendez-vous...

Amélie est plébiscitée par les jeunes lycéens et les jeunes sont l'avenir. Sont peut -être plus consensuels les plus agés. L'essentiel c que A N ne le devienne pas.Elle trouvera tjrs ses lecteurs.(Enfin,m'ais avis que ce dernier vaut ce qu'il vaut)

super ce que Gattégno fait de ses incompréhensions...