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 Interview : Culture-vous.com

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Fred
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Fred


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MessageSujet: Interview : Culture-vous.com   Interview : Culture-vous.com EmptyMar 20 Sep 2011 - 21:13


PROCHAINEMENT SUR LE BLOG CULTUREZ-VOUS :



INTERVIEW EXCLUSIVE ET INÉDITE DE : AMÉLIE NOTHOMB



sur son rapport à l'écriture, à la publication,

sur son statut à part dans l'édition et en librairie en France.



[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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Mrs Lovett

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Inscription : 17/10/2009
Messages : 1741

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Lectures actuelles : Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir, Testud

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MessageSujet: Re: Interview : Culture-vous.com   Interview : Culture-vous.com EmptyDim 25 Sep 2011 - 16:09

c'est toujours pas dispo Sad
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Fred
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Fred


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MessageSujet: Re: Interview : Culture-vous.com   Interview : Culture-vous.com EmptyMer 28 Sep 2011 - 18:26

il est enfin dispo, allez voir sur le lien ci dessus ou lisez ici :

Elle est un phénomène de librairie et d'édition à elle seule depuis près de vingt ans. Son premier roman, Hygiène de l'assassin, se fait remarquer par la critique et les lecteurs, elle est taxée d'écrivain la plus talentueuse de sa génération. En 1999, Stupeur et tremblements reçoit le Grand Prix du Roman de l'Académie Française, dépasse les 500 000 exemplaires et l'assoie au rang de star de la littérature. Depuis, elle est traduite dans une quarantaine de langue, ses romans tirés à 200 000 exemplaires sont attendus avec impatience à chaque rentrée et les médias se l'arrachent ou la boudent injustement.

À l'occasion de la sortie de son vingtième roman, je vous propose un entretien exclusif avec Amélie Nothomb dans lequel nous parlons de ses débuts et de ses rapports avec la maison Albin Michel (son histoire avec Philippe Sollers, son premier contrat, ses rapports avec les employés de sa maison d'édition), de son rapport au succès et de sa place hors norme en librairie et en édition, de ses habitudes de lecture et d'écriture et, enfin, de son œuvre et de sa carrière en général.





Je connais rapidement l’histoire avec Philippe Sollers et Hygiène de l’assassin (fraichement débarquée en France, elle envoie le manuscrit à Philippe Sollers chez Gallimard, il refuse de le soumettre au comité de lecture en écrivant "Je n'aime pas les cannulars". Elle sera publiée chez Albin Michel et n'aura de cesse de raconter cette histoire. Philippe Sollers lui répond en pondant un mauvais papier sur ses livres dès qu'il en a l'occasion), pouvez-vous m’en dire plus ?

Oh je crains qu’il n’y ait pas plus à dire. Sollers n’a évidemment jamais reconnu cette histoire que j’ai racontée à tous les journalistes possibles et imaginables. Mais je sais que cette histoire a eu lieu, et de toute façon, très sincèrement, je remercie Philippe Sollers d’avoir interdit mon manuscrit chez Gallimard parce que je pense que si j’avais été publiée chez Gallimard, ça se serait moins bien passé et, somme toute, c’est grâce à lui, grâce à son refus que j’ai eu l’idée de m’adresser à Albin Michel. Et somme toute, je suis enchantée d’être chez Albin Michel ! Donc, merci Philippe Sollers, paradoxalement !

Comment s’est passé votre entrée chez Albin Michel ? Quel contrat vous ont-ils proposé ? Comment l’avez-vous vécu ?

Et bien, j’ai tout simplement accepté le contrat qu’ils m’ont proposé ! Je n’y connaissais rien à rien, et je dois dire que ce qu’ils m’ont proposé était très honnête. Comme quoi c’est une maison d’édition très honnête. Ils m’avaient proposé un contrat à 10/12/14, c’est-à-dire moins de 10 000, 10 % de droits, de 10 000 à 20 000, 12 % et au-delà, 14 %. Ça a donc été 14 % puisque j’ai d’emblée vendu plus que ça.

Et la suite de vos contrats ?

Je suis restée très très très longtemps au même taux, j’ai vraiment attendu l’an 2000 pour demander de passer à 15 %. Quant aux à-valoir, j’ai des à-valoir microscopiques, c’est vraiment le mot. Je ne vois pas l’intérêt d’être payée par à-valoir, puisque qu’est-ce que c’est qu’un à-valoir ? C’est une avance sur les ventes, et je ne vois pas pourquoi je serais payée par avance. Donc je ne vois pas l’intérêt de gagner des à-valoir plus importants puisque, de toute façon, les droits d’auteurs on les gagne. Et je sais que moi je dépasse toujours mes à-valoir. Les à-valoir, ce n’est intéressant que pour les auteurs qui ont de faibles ventes, paradoxalement.




Quels rapports entretenez-vous avec la maison Albin Michel ?

Des rapports extrêmement amicaux avec toute la maison. Depuis les grands chefs jusqu’aux plus humbles employés, je suis l’amie de tout le monde. Donc, tout le monde me connait bien dans la maison. Et professionnellement, il y a une vraie entente efficace, on se dit les choses simplement. Donc, c’est à la fois amical et efficace.

Comment vous sentez-vous au sein de la maison par rapport aux autres auteurs ? Avez-vous l’impression d’être à part ? Et par rapport à votre œuvre ?

C’est clair que j’ai l’impression d’être à part. Il faut dire qu’il n’y a aucun auteur qui se conduit comme je me conduis moi, avec autant de dévouement et de fidélité vis-à-vis de sa maison d’édition. Ce n’est pas pour rien que je suis le seul auteur qui a un bureau dans la maison alors que je ne travaille pas dans cette maison, j’ai pas de... je veux dire, je ne suis pas employée dans cette maison, il n’y a aucune raison que j’aie un bureau. Mais j’y ai un bureau parce que je suis un petit peu le chouchou de la maison mais aussi parce que je rends beaucoup de services à tous les gens de la maison !

Pour ce qui est de mon œuvre, ben je ne peux pas vous dire. J’imagine que tout écrivain au monde a l’impression que son œuvre est spéciale. Et comment est-ce que mon œuvre s’inscrit dans la maison, ça je peux pas vous dire, elle est pas plus spéciale d’Albin Michel que... heu... Mon œuvre ne ressemble pas plus à une œuvre Albin Michel qu’à n’importe quelle autre maison d’édition, vous voyez ?




Comment voyez-vous votre succès ? Vous sentez-vous hors norme dans l’édition ?

Complètement ! Je suis enchantée de mon succès. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que ce succès n’est absolument pas prévisible.

Comment vivez-vous votre succès ?

Mais je le vis très bien ! C’est très agréable d’avoir du succès !

Avez-vous des relations avec des libraires ?

Très peu. Il y a quelques rares libraires avec lesquels j’ai des relations d’amitiés. Mais mon dieu, il n'y en a vraiment pas beaucoup.

Comprenez-vous l’engouement qui se passe en librairie à la sortie d’un de vos livres ?

Ben non, enfin, la seule chose que je peux expliquer, c’est qu’ils se vendent bien ! Donc, heu, c’est tout, quoi ! (rires) Je sais pas, je sais pas quoi vous dire... !

À l’opposé, comment vivez-vous les mauvaises critiques, les attaques, le fait d’être souvent boudée par les grands prix littéraires ? Cela vous attriste, vous fait quoi ?

Écoutez, je vais pas vous dire que ça m’atteint pas, mais ça m’atteint peu. J'ai une certaine habitude des mauvaises critiques, j’en ai eu tout de suite, donc on s’y fait, vous savez, je vais pas dire qu’on est tout à fait blindé, mais c’est pas grave ! Quant aux prix littéraires, là ça n’a carrément aucune importance ! J’ai une attitude très simple vis à vis des grands prix littéraires : soit j’en gagne un et je suis très contente, soit j’en gagne pas, et ça m’est complètement égal.

Comment vivez-vous l’engouement en librairie ? Les queues en salon du livre ?

Ben ça, à la fois c’est très agréable, en même temps très stressant, parce que, par exemple, sur les Salons du livre, il y a toujours la responsable d’Albin Michel qui vient me dire « Plus vite ! Plus vite ! » parce qu’elle trouve que je bavarde trop longtemps avec chaque personne qui vient faire dédicacer son livre. Et ça, c’est très stressant. J’aimerai bien parler plus longtemps avec chaque personne, mais j’ai pas le droit ! (rires)

Quel est votre rapport aux gens, vos admirateurs, vos « fans », ceux qui vous écrivent ? Comment vivez-vous le fait qu’il y ait autant de personnes qui vous apprécient et vous suivent ?

Alors là, il y a autant de réponses à dire qu’il y a d’individus. Certaines personnes sont vraiment... c’est un bonheur d’être lue par elles... Donc, globalement, il y a autant de réponses qu’il y a d’individus. J’aime beaucoup, moi, bien sûr, être appréciée et que beaucoup de personnes me suivent. Et, en même temps, il y a quelque chose de stressant à ça aussi, parce que, comme je reçois énormément de courriers, c’est très très très difficile de tout lire, de répondre, et de répondre à temps. Donc, c’est un bonheur, mais un bonheur à double tranchant.




Quelles sont vos habitudes de lecture ?

Je n’ai aucune habitude de lecture. Je lis de façon boulimique, dans toutes les directions.

Vos modèles littéraires ? Ou autres ?

Ah ! Je n’en ai aucun ! J’ai beaucoup d’admiration pour beaucoup d’écrivains, mais aucun n’est mon modèle littéraire. Quant à mes sources d’inspiration, je ne sais pas !

Qu’est-ce qui vous pousse à écrire ?

Ça, c’est une très très bonne question ! Ça fait des années que je n’en sais rien ! (rires) Ce que je sais, c’est que c’est une force plus grande que moi et complètement irrésistible.

Qu’est-ce qui, d’après vous, ressort de vos romans, qui fait que vous avez un noyau de lecteurs qui vous suit ?

Je n’en ai aucune idée, Sébastien ! J’aimerais bien le savoir. Mais je n’en sais rien.

Quelles sont vos habitudes d’écriture ?

Mon dieu ! Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’écris tous les jours, de 4 heures à 8 heures du matin, après avoir ingéré, tout rond, un demi-litre de thé, beaucoup trop fort, à jeun.

Vous donnez-vous des directives ?

Je ne me donne pas de directive, j’ai une intuition globale de l’histoire que je vais raconter, dans ma tête, mais ce n’est qu’une intuition, et je n’ai pas les détails. Je trouve les détails en cours de route. Donc, je n’ai pas besoin de changer des éléments en cours d’écriture puisque, généralement les éléments, je ne les ai pas.

Combien de temps vous prend l’écriture d’un roman ?

En général, environ trois mois. Mais il faudrait bien sûr préciser trois mois plus les trente-quarante années qui ont précédé.




Voyez-vous une ligne directrice dans votre œuvre ?

Ma foi, non ! C’est-à-dire que c’est tellement vague, la seule ligne directrice que l’on peut trouver, c’est le mystère de la personne humaine, surtout vu sous l’angle des rapports que les êtres humains entretiennent entre eux. Avouez que c’est très vague !

Comment voyez-vous la suite de votre carrière ?

Je ne la vois pas ! Alors je sais que mon éditeur, lui, la vois déjà, qu’il se dit « ouhh, celle-là, elle va publier un bouquin à chaque premier septembre jusqu’à la fin des temps ! » C’est possible, mais moi je ne vois rien, je ne sais rien, on verra bien... Je suis libre, de toute façon.

Pensez-vous être devenue intouchable au point de pouvoir faire ce que vous voulez ?

Non, sûrement pas ! Je fais quand même ce que je veux ! Mais je ne me sens absolument pas intouchable.

Est-ce par peur d’être oubliée que vous publiez chaque année ?

Heu... non, absolument pas ! Vous savez, je publie chaque année, simplement parce que j’écris tellement chaque année, j’écris plus de quatre romans par an. Dans ces conditions, il me parait normal de vouloir en partager au moins un faible pourcentage, c’est-à-dire le quart.

Ressentez-vous cette peur (la peur d’être oubliée) ?

Oui, je pense que c’est une peur très humaine, indépendamment même de la publication. La peur d’être oubliée, oui, je la ressens, mais je ne peux rien y faire.

Dernière question : comment vous voyez-vous dans vingt ans ?

Mon dieu ! Je n’en sais rien, Sébastien ! J’ai beaucoup de mal à me projeter dans l’avenir. J’imagine que je serai toujours vivante. C’est déjà quelque chose !

Merci Amélie !

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Arthur92

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MessageSujet: Re: Interview : Culture-vous.com   Interview : Culture-vous.com EmptyMer 28 Sep 2011 - 19:13

Merci, Fred ! Wink

15 % de droits d'auteur ? Je suis sûr qu'en négociant un peu, elle parviendrait à obtenir plus !
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