Les mauvaises critiques : Naulleau/Garcin

Attention, ça balance^^
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Au moins c'est honnete, ca change des critiques pardonnez moi leche-cul de Madame Figaro, Elle etc (certes pas des journaux nationaux du magazines litteraires mais bon!)

Je suis plutôt d'accord avec Fractale, il n'y va pas doucement, mais on sent surtout une déception...

D'accord avec Encredelune, on sent le type qui a aimé les livres d'Amélie et qui est profondément déçu.
Je trouve qu'il n'a pas tord.

Oui en effet pour une fois, que l'on a un avis sérieux sur le sujet...
on sent une véritable déception de sa part d'où le ton un peu fort mais justifié.
J'ai bien aimé sa réflexion sur la phrase de Huxley qu'amélie a mise en début de son roman en faisant remarquer que l'auteur devrait suivre à la lettre ce qu'elle reprend...

Moi qui n'aime pas ce genre de personnage qui descend à tout va les écrivains et autres artistes, je suis plutôt d'accord avec Naulleau, il faut l'avouer : la critique est juste, cette fois, et le livre a été lu, ça se voit. Rien à redire, malheureusement...

Merci pour cet article bien intéressant.

Je suis plutôt d'accord avec les propos de Naulleau sur "Tuer le père". Malheureusement. Par contre, je trouve sa façon de citer des phrases isolées de tout contexte franchement malhonnête. Il n'y avait pas besoin de recourir à cela pour descendre le roman.

C'est la seule chose que je lui reprocherais ici, en effet, d'avoir recours à ce procédé. On peut ridiculiser n'importe quelle phrase en la sortant de son contexte. J'ai d'ailleurs pris une page entière pour montrer combien le style de ce nouveau roman était décevant.
Autre chose à lui reprocher : ses aprioris négatifs, son attitude de loup qui guette la bête blessée pour sauter dessus.
Mais sur le fond, il n'a (malheureusement) pas tort.

J'en profite pour écrire ma petite pensée du matin : déjà qu'on se paye TV à toutes les dédicaces depuis dix ans, il faut qu'on se le paye aussi dans le roman de la rentrée. Pour moi, c'est vraiment trop, et j'espère qu'elle réchappera de ce naufrage littéraire.

Cela a le merite d'être clair,

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

AMELIE INTERWIEV sur rtl.be

Amélie est sa première lectrice...

Jérôme Garcin, dans Le Nouvel Obs, n'est pas vraiment plus tendre
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

L'article de Garcin est une sommité de propos anodins, méchants,
et d'affirmations gratuites

Oui,j'apprécie moyennement "l'assemblée des glandeurs..."

Oui Marie, moi je ne l'apprécie pas du tout.
C'est de l'incorrection, voire plus...

oui c'est vrai qu'il ne mâche pas ses mots, le bougre...
meme si il dénonce la mauvaise qualité du roman, il pourrait utiliser d'autres mots, ca ne rien d'etre aussi vindicatif !

amélie et "son look de sorcière"... Gonflé le mec quand même... Ce cher jouranaleux jure peut etre que par les jolies brunes ou blondes.

Merci pour ce lien.

Il semble que la "permanence décibélienne" ait considérablement impressionné nos critiques Mais je leur accorde que ce n'est pas la plus heureuse des trouvailles langagières nothombiennes.

Sinon, à force de vouloir bien montrer qu'il est critique et qu'il est mordant, Garcin se déforce lui-même. Entre l' "association de glandeurs" et "le tricheur méprise celui qu'il plume", faudrait savoir : soit les lecteurs sont complices et aiment les livres qui leur permettent de glander, soit ils sont les dupes d'AN.

Quant à ce paragraphe :

Citation :

Elle tenait pourtant un bon sujet, même s'il n'est pas neuf. Un grand magicien américain, Norman Terence, marié à une jongleuse de feu, recueille chez lui, dans le Nevada, un garçon de 14 ans, Joe Whip. Il lui enseigne son art et, comme à un fils, lui transmet sa philosophie, qui consiste à «amener l'autre à douter du réel». Il croit former un héritier, il fabrique un tricheur, doublé d'un ingrat.

C'est un peu facile de balancer comme ça que le sujet n'est pas neuf. Qu'est-ce qui n'est pas neuf, d'abord? Un magicien marié à une jongleuse? Un magicien qui recueille un jeune garçon? La fabrication d'un tricheur? Avec son "même s'il n'est pas neuf", Garcin décoche une nouvelle pique qui annihile directement le seul point positif qu'il reconnaisse au roman. Mais sans se mouiller en citant le moindre titre. Un vrai glandeur, quoi

J'aimais mieux Jérôme Garcin qu'Eric Naulleau, ça va peut-être changer... Même si je ne partage l'avis d'aucun des deux critiques, je reconnais que la critique de Naulleau était un tant soit peu argumentée. Ici, Jérôme Garcin se contente de nous dire que, d'après lui, ce livre est nul ! Il me semble que le Nouvel Obs mérite un peu mieux (puisque même Paris Match a fait mieux !!!).

Madame Musquin a écrit:

Attention, ça balance^^
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

A la lecture de cet article dans parismatch.com, on peut dire qu'AN est proprement descendue en flamme par Naulleau.
Personnellement, je n'apprécie guère Naulleau mais je trouve sa critique bien faite et non dénuée d'humour - notamment la conclusion avec la citation de Huxley.

Selon Naulleau donc, "Tuer le père" est l'histoire "d’un adolescent tombé amoureux de l’épouse de son maître en prestidigitation".
Il se trouve justement que Huxley raconte dans "Le génie et la déesse" une histoire à la trame à peu près similaire : un matheux frais émoulu de l'université entre au service d'un "génie" prix nobel de physique et tombe amoureux de sa femme (la "déesse").
J'avais bien aimé ce roman de Huxley - je l'avais trouvé bien écrit et assez réaliste avec d'intéressantes analyses psychologiques - même si je n'étais pas forcément d'accord avec toutes les idées développées par l'auteur.
Les références à la mythologie grecque et à la littérature sont assez nombreuses. On y trouve même une référence à "1984" de George Orwell.
Si vous n'avez pas aimé "Tuer le père", essayez de lire "Le génie et la déesse" de Huxley.
Malheureusement, vous ne pourrez pas faire dédicacer ce livre par Huxley...

Madame Musquin a écrit:

Jérôme Garcin, dans Le Nouvel Obs, n'est pas vraiment plus tendre
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

De toute évidence, Jérôme Garcin supporte mal de voir des auteurs qu'il juge médiocres faire un tabac à chaque sortie de nouveau roman. Peut-on objectivement le lui reprocher ?
Certes, Garcin n'est pas tendre avec AN, l'accusant de paresse, de facilité et de vénalité.
Quand il dit qu'AN "a compris que travailler moins, c'est gagner plus", il établit sournoisement un contraste avec la fameuse devise "travailler plus pour gagner plus" de Sarkozy. Garcin ne doit pas beaucoup aimer les bourgeois de gauche...
Il insulte aussi les inconditionnels d'AN en les qualifiant de "glandeurs" afin de détourner tout lecteur potentiel d'AN.
Et pour finir, il retourne une citation du livre d'AN contre elle en insinuant qu'elle n'est qu'une tricheuse qui méprise ceux qui achètent ses livres.
La méchanceté humaine est vraiment sans limite...



A propos de "mauvaises critiques" (puisque tel est le thème du présent sujet), la revue politiquement incorrect "Réfléchir & Agir" n°38 page 58 parle succinctement d'AN dans un article sur le livre "La Traversée des jours" de François Bott :

Citation :

on croise aussi Barbara, Malcolm X, Chester Himes, Matzneff, Alexakis, Léo Malet, Louis Calaferte... bref des personnages ou auteurs un peu plus intéressants que Marc Lévy, Guillaume Musso ou Amélie Nothomb, tristes idoles de nos cons-citoyens, enfin ceux qui lisent... si on peut appeler ça "lire"

A vrai dire, "Réfléchir & Agir" n'a que peu d'importance du fait de sa marginalité et de son faible tirage sans rapport avec Paris-Match ou le Nouvel Obs.
Ce qui ne manque cependant pas de piment, c'est que cette revue professe une allergie au christianisme au moins égale à celle d'AN. "Haïssez-vous les uns les autres", serait-on presque tenté de leur dire...
On trouve néanmoins dans cette revue d'assez bonnes idées de lecture - comme des polars et des thrillers (pour Burlybrawl) - ainsi que des groupes de musique souvent improbables.
On notera aussi que les livres qui ne plaisent pas à leur rédaction ne font pas l'objet d'article : il n'y a donc pas de critique à la Naulleau ou à la Garcin, même si, sporadiquement, au détour d'une phrase, on peut trouver quelques propos peu amènes sur un tel ou une telle...

Ce qui me gêne dans ces critiques, c'est leur vacuité
Elle sont trop courtes, il n'y a rien dedans.
Naulleau est capable de critiquer plus longuement de façon intéressante.