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 CultureCie

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hirondelle

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MessageSujet: CultureCie   CultureCie EmptyVen 4 Sep 2009 - 19:41

Rencontre avec Amélie Nothomb et son dernier roman « Le Voyage d’hiver »
Amélie Nothomb publie « Le Voyage d’hiver » pour cette rentrée littéraire 2009.


Pour sa dix-huitième rentrée littéraire, plus besoin de présenter l’écrivain belge, Amélie Nothomb. Une fois par an uniquement, elle publie fidèlement aux éditions Albin Michel un roman, tantôt une fiction tantôt un livre ouvertement autobiographique. Malgré ce parcours balisé et connu de tous, la romancière née à Kobé, au Japon en 1967, demeure très attendue par ses fans, par les libraires et les journalistes.

Par Anne-Laure Bovéron

Cette année encore un véritable buzz a explosé autour de son dernier né « Le Voyage d’hiver », disponible dès le 20 août. La course aux informations s’est réellement embrasée début juillet. Depuis le mois de juin, certaines indications traînaient dans les couloirs de la toile, sans que leur véracité ne soit vérifiée. Réelles fuites ou stratégie de communication orchestrée par Albin Michel, le titre inspiré par l’œuvre éponyme de Franz Schubert, le visuel de la couverture signée Harcourt, la quatrième de couverture prônant qu’« Il n’y a pas d’échec amoureux » ont envahi les forums de fans, les articles évoquant la rentrée littéraire 2009. Reste un mystère encore, le contenu exact de ce 64e livre écrit en trois mois. Un mystère qui vit ses dernières heures de tranquillité…

Alors qu’elle travaille actuellement à son 67ème roman, Amélie Nothomb a accepté de répondre à nos questions au sujet de son actualité. En décembre 2008, elle a choisi seule de soumettre à son éditeur « Le Voyage d’hiver ». Un choix qui a relevé de « l’évidence » dit-elle.

L’opus traite de l’amour, de la mort et bien sûr des voyages. Zoïle, le narrateur, profite de son attente de quatre heures, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, pour rédiger son journal. La raison de sa présence ? Faire éclater au grand jour sa passion pour une jeune femme, Astrolabe. Il l’a rencontrée peu de temps auparavant dans le cadre de sa profession. Agent EDF il s’était rendu dans l’appartement d’Astrolabe et de sa colocataire, Aliénor, pour étudier leur système de chauffage… (critique par ici). Entretien avec Amélie Nothomb donc, qui a répondu par écrit à nos questions au sujet de son dernier bébé publié… mais pas seulement.

PETITE MUSIQUE QUI FIT TOMBER AMELIE ENCEINTE…
La musique tient une place importante dans vos écrits, dans votre vie. Dans « Journal d’Hirondelle » par exemple, vous évoquiez abondamment Radiohead, dont la musique électrisait le protagoniste. Dans votre dernier roman la musique est également présente à travers Franz Schubert et Aphex Twin. Pourquoi avoir titré votre livre du nom de l’œuvre de Schubert « Le Voyage d’hiver » écrite en 1827 ?
C’est, pour moi, un des plus beaux morceaux qui ait jamais existé. Ne serait-ce que pour sa beauté qui me transit, il y a avait là une raison suffisante pour le choisir comme titre. Et puis ce morceau de Schubert est tout à fait consubstantiel à ce livre. D’abord parce que c’est un voyage. C’est un livre d’amour et pour moi l’amour est un voyage, aussi bien au sens voyage que trip. Ensuite parce que c’est l’hiver. Mon roman est en rapport avec la mort, même si c’est un livre que je crois assez joyeux. « Le voyage d’hiver » est l’un des derniers morceaux que Schubert ait écrit avant de disparaître (NDLR : le 19 novembre1828). On peut dire qu’à travers ce morceau il s’est préparé à la mort. Donc ce roman avait toutes les raisons du monde de se nommer ainsi !

Pour votre roman précédent « Le Fait du Prince » l’inspiration vous était venue de votre étonnement face à l’utilisation récurrente, dans les journaux, de ce type de phrase : « la personne est décédée lors de son transport vers l’hôpital » et de l’explication donnée par l’une de vos connaissances médecin. D’où vous est venue l’idée du « Voyage d’Hiver » ?
De bien des choses bien sûr, mais le déclic qui m’a rendue enceinte c’était en février 2008, à l’aéroport de Moscou que je m’apprêtais à quitter. J’étais passée sous le portail et j’avais déclenché le bip, comme toujours. Seulement la fouille physique à Moscou a été terriblement musclée et m’avait beaucoup énervée. Quand j’ai quitté ce portail je me suis dit « Tu devrais vraiment le faire exploser cet avion! » Bien sûr c’était une idée en l’air, mais tout d’un coup j’ai pensé « Au fond, si à ce stade je devais le faire, comment ferais-je ? » Ainsi l’idée de ce livre m’est venue.

A COMME… [Autres Amélie Appeler Aliénor Amour Arthur Autobiographie]
Dès le début de votre carrière, vous avez fait preuve d’originalité dans le choix des prénoms de vos personnages. Ici, le protagoniste se prénomme Zoïle et les deux héroïnes Astrolabe et Aliénor Malèze. Pourquoi avoir choisi deux prénoms féminins si proches l’un de l’autre, et qui évoquent si facilement l’amour par leur première lettre commune ?
Je les ai choisis pour leur beauté, leur étrangeté et leur histoire. Ils me sont venus de mes nombreuses recherches dans les encyclopédies. Depuis l’enfance, je me suis toujours passionnée pour les prénoms. D’autre part, il est vrai que je suis très sensible à la lettre « A » et pas seulement à cause de mon prénom. Elle a toujours été ma lettre préférée. Arthur Rimbaud associait le « A » à la couleur noire et je n’ai pas besoin de chercher très loin pour prouver aux gens que le noir m’importe beaucoup.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour créer cette relation entre les trois protagonistes ?
Si beaucoup de choses m’ont inspiré, un fait a beaucoup compté pour mettre en place cette situation de base. Fin 1997 j’avais acheté mon premier appartement parisien, et je rentrais difficilement dans mes frais. Donc j’avais pris une colocataire. C’était en décembre et il n’y avait pas de chauffage. Nous nous habillions comme des murs à l’intérieur de l’appartement pour ne pas mourir de froid. A l’époque, EDF envoyait un fonctionnaire à chaque nouvel arrivant pour examiner leur solution de chauffage. C’était un peu pour faire du social. Quand l’employé est arrivé, il avait sur son registre « A. Nothomb, écrivain ». Il a regardé les deux personnages qui lui ont ouvert et il s’est d’emblée dirigé vers ma colocataire qui avait l’air normal, ne voulant pas croire que la créature vêtue de plusieurs manteaux et de plusieurs cagoules était l’écrivain.

Le personnage d’Aliénor incarne, de façon extrême, la vision que vous avez de vous-même. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous inscrire ainsi dans cet opus ?
Je sentais qu’il y avait une triangulation dans cette histoire et je trouvais juste de la faire passer par moi. Tout roman est une triangulation. Si le roman fait sens cela passe par les trois côtés du triangle : le lecteur, l’écrivain et le texte. Là j’ai tenu à matérialiser cela sous la forme du personnage d’Aliénor qui, en effet, correspond un peu à la vision que j’ai de moi-même.

Pensez-vous, un jour, vous décrire dans l’un de vos romans plus ouvertement autobiographique, dans votre statut d’écrivain ?
Je ne suis pas encore mûre pour cela. Mais cela viendra peut-être.

En débutant la rédaction du « Voyage d’hiver », aviez-vous déjà décidé de la fin du roman ou les personnages, et notamment le narrateur Zoïle, a-t-il à vos dépens imposé sa voix ?
Je dirais que c’est vraiment un mélange des deux : une participation de ma volonté et de mes personnages. Je savais déjà que cela se terminerait comme ça, c’est-à-dire sur l’inconnu, sur la détermination d’agir, sans savoir si cela marcherait ou non. Mais j’ai aussi découvert énormément de choses en cours d’écriture.

D’une manière générale, avez-vous la mainmise sur vos personnages ou se servent-ils de vous pour conter leur histoire ? Vivent-ils en dehors de vous ou ne seraient-ils rien sans vous ?
Je suis plutôt la main qui rend conte* de leur histoire. Mais j’ai quand même quelque chose à dire là-dessus. Le style me revient. Le style c’est la musique et cette musique c’est quand même moi qui la compose. Ils vivent en dehors de moi, certes, mais ils ont besoin de ma musique. On ne peut les séparer de moi et je ne peux pas non plus me séparer d’eux : nous sommes intrinsèques.

« …J’AI L’IMPRESSION QU’IL Y A DES GENS QUI FONT AVEC L’AMOUR QUELQUE CHOSE D’EXTREMEMENT ENNUYEUX… »
L’amour, sujet principal de ce roman, est-il à vos yeux toujours aussi fou, dans toute sa splendeur, toujours aussi démesuré, que celui que Zoïle porte à Astrolabe ?
Quand je le vis, oui. Cela dit, je suis capable de voir dans la nature, autour de moi, que l’amour peut tout être. L’amour est ce que chacun en fait ! Et j’ai l’impression qu’il y a des gens qui font avec l’amour quelque chose d’extrêmement ennuyeux…

Amélie Nothomb. Saviez-vous que la femme de Gustave Eiffel se prénommait Marguerite et non Amélie (prénom d’une de ses descendantes actuelles) comme vous l’écrivez dans « Le Voyage d’hiver » ? Quelles sont les motivations de cette prise de liberté de romancière ?
Et non, je l’ignorais. J’ai inventé cette histoire. La première fois que j’ai vu la tour Eiffel, j’ai trouvé que cela ressemblait à un « A ». Par narcissisme j’imagine, j’ai fantasmé que Gustave Eiffel l’avait créée par amour pour une femme appelée Amélie. J’aime beaucoup cette légende et j’aime faire croire cela à mes lecteurs.

De cette manière vous vous incluez, à découvert, dans votre roman. Aimeriez-vous être la destinataire d’une telle preuve d’amour ? Et à l’inverse d’une preuve d’amour par la destruction ?
Oui, j’aimerais beaucoup être la destinataire d’une preuve d’amour aussi démesurée, que l’on créé pour moi, surtout quelque chose de beau. Mais je détesterais que l’on détruise pour moi.

« IL N'Y A PAS DE VOYAGE PLUS FORT QUE LE VOYAGE PSYCHEDELIQUE… »
Dans « Le Voyage d’hiver » vous détaillez les effets de la prise de champignons hallucinogènes, les psilocybes ici guatémaltèques. Dans le feuilleton en neuf épisodes « Les champignons de Paris » publié dans Charlie Hebdo durant l’été 2007, vous aviez déjà évoqué ces substances. Pourquoi avoir choisi d’approfondir cette thématique ?
S’agissant de voyage, je me devais d’évoquer tous les voyages. Et il n’y a pas de voyage plus fort que le voyage psychédélique.

Craignez-vous les jugements et les réactions à ce sujet ?
Nous sommes terriblement nombreux dans la confrérie des romanciers à mentionner l’existence des psychotropes. J’ai probablement aussi peur des réactions que les innombrables auteurs qui en ont déjà fait prendre à leurs personnages. Néanmoins je ne suis pas là pour expliquer ce qui est bien ou mal, mais pour parler de ce qui existe.

QUAND ON AIME ON NE COMPTE PAS…
« Le Voyage d’hiver » compte 144 pages. Avec « Journal d’hirondelle » et « Les Combustibles » il fait partie de vos romans les plus courts. Or la petite épaisseur de vos romans est une remontrance de plus en plus entendue dans la bouche des journalistes et des lecteurs. Cette attaque vous effraie-t-elle ? Comment expliquez-vous la longueur de cette fiction ?
S’agissant du journal intime de Zoïle, écrit en quatre heures dans un aéroport, il ne peut pas être plus long. La question de leur longueur, de toute façon, ne se pose pas : ils me viennent biologiquement ainsi et sont du seul format qu’ils peuvent être. D’ailleurs, cela ne me dérange pas du tout que mes livres soient courts. D’autre part, je pense que j’ai tellement plus à redouter des critiques, que je ne crains pas particulièrement ce reproche là.

Aimeriez-vous écrire un très long roman ? Peut-être est-ce déjà fait, sans que, au final, vous ayez retenu cet écrit pour une publication…
Je ne l’ai encore jamais fait, mais je n’ai assurément rien contre cette idée. Là encore cela ne dépend pas de moi. Il faudrait pour cela que je tombe enceinte d’un très gros bébé et c’est le bébé qui choisit son format, pas la maman.

Quels sont vos espoirs et vos craintes concernant ce bébé 2009 ?
J’espère qu’il plaira à quelques personnes... Bien évidemment si ces personnes sont nombreuses, c’est encore mieux. Mais le plus important pour moi c’est qu’il y ait quelques individus à qui il parle profondément. Quant à mes craintes, à l’inverse, c’est que ce livre ne plaise à absolument personne.

Propos recueillis par Anne-Laure Bovéron

* Amélie Nothomb a écrit « conte » et pas « compte », CultureCie a souhaité garder la métaphore, le lapsus, appelez-ça une faute, si ça vous amuse.

source: http://www.culturecie.com/fr/livres/litterature/litteraturefrancaise/critique-litteraire/article/rencontre-avec-amelie-nothomb-et-son-dernier-roman-le-voyage-dhiver.html
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