Y a-t-il un livre d'Amélie Nothomb qui vous a fait pleurer?

Tout est dans le titre du sujet.

Très Bon idée de sujet shikyo kuro !
En ce qui me concerne, "Biographie de la Faim" m'a fait pleurer. J'ai tellement eu d'empathie pour Amélie en lisant ce livre, qu'il m'a arraché les larmes.

Certains passages m'ont bouleversée, notamment celui où elle se relève la nuit pour croquer dans un ananas.

Voilà.

Antéchrista, oui. Ou en tout cas, il m'a vraiment émue...
Et puis la fin de ni d'Eve ni d'Adam...

Journal d'Hirondelle

Pour ma part c'est plus pleurer de rire que de tristesse avec stupeur et tremblements

Pleurer non.
Avoir le coeur explosant oui.

Je n'ai jamais pleuré en lisant un livre d'AN (mais je ne pleure pas souvent devant un livre). Toutefois, je me dis parfois qu'elle-même fait tout pour éviter de déclencher les larmes, parce que toutes les situations les plus belles et les plus déchirantes sont tournées en dérision ou se terminent par une pirouette humoristique destinée à éviter les effets trop appuyés. C'est aussi le signe d'une auteure qui refuse la facilité, à mon avis.

nausicaa a écrit:

Je n'ai jamais pleuré en lisant un livre d'AN (mais je ne pleure pas souvent devant un livre). Toutefois, je me dis parfois qu'elle-même fait tout pour éviter de déclencher les larmes, parce que toutes les situations les plus belles et les plus déchirantes sont tournées en dérision ou se terminent par une pirouette humoristique destinée à éviter les effets trop appuyés. C'est aussi le signe d'une auteure qui refuse la facilité, à mon avis.

pour une fois, j'ai bien *une* car je déteste ce genre de phrase, je dirai "pareil que toi".

Comme disait tonton Beaumarchais, l'ironie est la politesse du désespoir.
Ou quelque chose comme cela.

"Le rire est la politesse du désespoir". Tu es vraiment sûre que c'est une phrase de Beaumarchais ? J'ai toujours entendu dire que c'était Desproges, mais on lui attribue parfois tellement de phrases, à celui-là !
De Beaumarchais, je connaissais cette réplique, qu'il place dans la bouche de Figaro : "Je m'empresse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer."

Ah la certitude en matière de citation... vaste sujet!

Sûre point je ne suis. Mais à tout prendre, je pencherais plutôt pour Beaumarchais, même si Desproges avait oublié d'être con et avait des lettres en son temps.

Ixprim a écrit:

Desproges avait oublié d'être con .

C'est de qui celle-ci ?

Des passages m'ont fait pleurer de rires, d'autres m'ont donné des fous pleurs...

audeyssa a écrit:

Pour ma part c'est plus pleurer de rire que de tristesse avec stupeur et tremblements

C'est pas faux

Sinon je crois bien que la fin de Ni d'Eve ni d'Adam m'a aussi tiré quelques larmes...
Et Journal d'Hirondelle aussi.

Je ne sais même pas si j'ai vraiment pleuré vu que je suis passée dans une période ou pleurer m'était impossible. Jusqu'à ce que je lise La Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu.

Mais pleuré de rire ça je suis sûre de l'avoir fait! C'est vrai qu'elle tourne la plupart des chose en dérision et il est souvent difficile de se retrouver submerger par les larmes avec son style d'écriture

J'ai bien failli verser une larme dans Ni d'Eve, Ni d'Adam, pendant le passage d'intense sublimation de l'être devant la contemplation du paysage. J'ai trouvé ça Vrai et Beau.

L'attentat... si l'on excepte le meurtre, je venais de sortir d'une relation merveilleuse (j'en ai encore la nostalgie un an après, c'est dire...) d'une façon aussi violente.

"Voyage d'Hiver".

Moi j'ai été choqué par la fin d'Attentat, un peu déçu par celle du fait du prince et assez ému par les livres autobiographiques comme Métaphysique d'un tube, Ni d'Ève ni d'Adam ou la biographie de la faim,
mais je ne me souviens pas d'avoir pleuré...

Antéchrista m'a fait pleurer parce que le personnage manipulateur m'a énervé aux larmes. A un moment, le livre à même faillit passer par la fenêtre tellement ce personnage me semblait horrible.